Art-Galerie Forum de dessin |
| | Mes sonnets | |
| | |
Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: Re: Mes sonnets Jeu 7 Avr - 23:45 | |
| - Citation :
- La folie n'est pas forcement une mauvaise chose.
La folie, j'en conviens, n'en est pas toujours une, Il n'en est d'ailleurs point question dans ce débat: En revanche, un rejet de la part de chacune Des personnes de notre entourage ici bas, Tient des pires tortures, seul, l'Homme ne peut vivre, Entre Folie et Solitude se trouve un gouffre Que je ne compte pas franchir, je veux survivre, Bien que je n'aurai peur si a moi la faux s'offre. |
| | | Vilya Diablotin
Nombre de messages : 412 Age : 41 Localisation : aux gracieux sabots d'une licorne Date d'inscription : 12/03/2011
| Sujet: Re: Mes sonnets Ven 8 Avr - 11:04 | |
| J'aime bien ton anecdote de l'amie Yuikito :p Après tout c'est hyper creux et conventionnel de saluer "comme tout le monde", poignée de main ou bise... C'est tellement plus vrai et plus franc de faire comme on a l'envie de le faire, et se frotter contre les gens je trouve ça génial :p Quant aux discussions, tout est préférable aux banalités habituelles, surtout si ça peut faire rire ou sourire, et souder un groupe dans la joie simple d'être ensemble... Quant à Sliveer, ce cher compagnon De notre forum d'art et de réflexion, Je dirais la solitude intérieure. Ne crois-tu pas que sonnant l'heure Des joies et confiances du jour Tu verrais au monde qui t'entoure Tout ce qui t'accompagne et sourit ? Il faut espérer les amis ! Pas les croire inaccessibles; Ainsi tu verras l'arbre des possibles Et en grandissant, tu sauras Que tes amis t'ont serré dans leurs bras, Que tes amis sont là qui t'attendent. Il faut seulement que tes mains qui se tendent Soient ouvertes et baignées de l'espoir : Ainsi ton aurore prendra la suite du soir. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mes sonnets Ven 8 Avr - 20:50 | |
| Que de beaux vers, bien que de Vilya provenant, Dans toutes leur finesse n'ont rien d'étonant. Cependant, aussi somptueux soient de ces vers, Ils n'ont une valeur que s'ils sont sincères. Et je ne pense, peut être que je me fourvoie, Que parmis ces gens la aucun me soit courtois, Pour certains j'avoue avoir quelque sympathie. Bien qu'égoïste, voilà mon opinion bâtit Avec pour brique les sentiments qu'ils éprouvent, Leur haine inexpliquée et leurs colères prouvent Bel et bien que de ces gens peu sont fréquentables, Mais la raison qui mit ce sujet sur la table Reste certainement le manque d'ouverture, Trop de préjugés, de jugements immatures, Je ne peux parler sans sur leur visages voir Un total désintérêt, ils me laissent choir. C'est pourquoi j'ai abandonné là ce projet Comme ils m'ont abandonné, ultime rejet Que je ne vais braver, tranquille ils m'ont laissé, Ils sont contents, ils n'ont plus a me supporter Je ne creuse plus cette mine délaissé, Je recherche toujours et encore, sans trouver... |
| | | yuikito Feu Follet
Nombre de messages : 77 Age : 29 Localisation : C'est un secret <3 Humeur : oscillante Date d'inscription : 02/03/2011
| Sujet: Re: Mes sonnets Ven 8 Avr - 23:16 | |
| ah!! ils écrivent en vers Bon moi je vais continuer avec ma gentille petite prose. Sliveer... tu as toi même trop de préjugés. nous avons tous même trop de préjugés. Les gens sont souvent désintéressés certes mais pas toujours. Parfois, quand une personne déprime sec ( pour prendre un exemple), et montre clairement ses "amis" s'en moque. alors soit ces amis n'en sont pas de vrais, soit ils ne savent pas quoi faire pour maintes raisons et en effet laisse tomber. Les deux sont souvent confondus. J'ai très longtemps confondu les deux. et pour le rejet, c'est un probléme pour beaucoup de personnes. Les " méchants" rejettent et blessent pour de multiples raisons. mais je pense que la " solitude intérieur" engendre encore plus le rejet. Une fois de plus c'est un cercle vicieux. Essaye de trouver des gens qui te correspondent, tu n'es pas seul sur terre et puis tes amis ne sont pas forcés d'aimer tout ce que tu aimes, avec un peu de volonté et de courage pourras tu peut-être leur faire aimer la poésie et si les garçons ne sont pas assez sensibles pour aimer la poésie va voir les fille ou ta prof de français.^^ voila~~ je sais que je parle au mur de béton armé sliveer, le garçon solidement campé sur ces idées mais je ne perds pas espoir. Je suis presque sur que tu finiras en joyeux jeune homme heureux de sa vie car il n'y a vraiment pas si longtemps,( pour ce que l'on sait de toi) je te ressemblais beaucoup et maintenant ( après un déclic personnel, quelques médocs et un bon coup de gueule de mon entourage) je suis presque positive . On dit que c'est l'adolescence, après à toi de voir | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mes sonnets Ven 8 Avr - 23:39 | |
| Quand je dis que les autres ont des préjugés, c'est fondés, a maintes reprises j'en ai été victime, dès que j'ouvre la bouche, pour faire une blague par exemple, on se ligue contre moi pour que j'ai un gros blanc qui suit. La même blague sortie de la bouche d'un autre camarade n'a pas du tout le même effet. Avant même de savoir ce que j'ai a dire j'ai tord. Je connais parfaitement ces gens, et je crois être assez renseigné pour pouvoir les qualifier sans parler de préjugé.
Je ne pourrai jamais convaincre un seul garçon que la poésie n'est pas qu'un truc pour les débiles. Pour les filles, c'est assez dur de s'incruster dans leur groupe et d'être le seul garçon.
Ma prof de français... Elle m'aime bien, mais bon... Enfin voilà quoi, c'est pas vraiment une personne des plus fréquentables. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mes sonnets Ven 8 Avr - 23:41 | |
| Quand je dis que les autres ont des préjugés, c'est fondés, a maintes reprises j'en ai été victime, dès que j'ouvre la bouche, pour faire une blague par exemple, on se ligue contre moi pour que j'ai un gros blanc qui suit. La même blague sortie de la bouche d'un autre camarade n'a pas du tout le même effet. Avant même de savoir ce que j'ai a dire j'ai tord. Je connais parfaitement ces gens, et je crois être assez renseigné pour pouvoir les qualifier sans parler de préjugé.
Je ne pourrai jamais convaincre un seul garçon que la poésie n'est pas qu'un truc pour les débiles. Pour les filles, c'est assez dur de s'incruster dans leur groupe et d'être le seul garçon.
Ma prof de français... Elle m'aime bien, mais bon... Enfin voilà quoi, c'est pas vraiment une personne des plus fréquentables. |
| | | Vilya Diablotin
Nombre de messages : 412 Age : 41 Localisation : aux gracieux sabots d'une licorne Date d'inscription : 12/03/2011
| Sujet: Re: Mes sonnets Sam 9 Avr - 13:13 | |
| Quant à moi je dirais... La vie est une quête à l'infini lancée Et l'attente des coeurs, en leurs voeux enlacés Sera toujours suivie de profondes réponses... La patience sereine est l'arme du guerrier Et quand la nuit sans fin a l'épine des ronces Il sait que l'aube aura la douceur du mûrier. Tout conduit sûrement à l'immense ouverture Où les rayons des coeurs se rejoignent et se lient Car nous suivons ensemble une même aventure Cette élancée de l'âme incarnée en nos vies. Tout nous mène à comprendre et sonder nos regards Par lesquels l'Univers se reflète et s'égare; Vois-tu, quand l'âme est sombre, et que la voie se trouble, Nous nous croyons perdus et nous perdons l'espoir, Pourtant par cette épreuve notre croissance double Assurant à demain la beauté sans retard. Apprend à te hisser au delà des épreuves Alors tu sentiras l'horizon qui t'attend Et tu verras dès lors que la blessure abreuve La guérison sans prix et l'espoir en tous temps. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mes sonnets Dim 22 Mai - 23:07 | |
| Aujourd'hui je vous poste un poème composé a l'école, sur lequel j'ai travaillé avec 3 camrades. (c'est pourquoi certains choix de rimes/vers ne me plaisent pas trop).
Le sujet:
En 1853, malgré les interdits a la censure, Les Chatiments sont diffusés clandestinement en France. Après avoir lu le poème "Souvenir de la Nuit du 4", un journaliste prend le risque d'écrire et de faire circuler un article dans lequel il salut le courage de Victor Hugo et rend hommage a son talent. Il est convaincu que le combat ainsi mené contre Napoleon III sera utile et aboutira.
On s'est tous mis en groupe, et la prof a donné le droit d'écrire un poème a la place d'un article (ce sujet étant dans le cadre de la préparation au sujet d'invention). Les têtes de classe ont tous acceptée de faire partie de ce groupe. Donc a quatre on a écrit un poème (que je trouve plutôt bon, surtout qu'on y a passé très peu de temps).
Voici dans un premier temps le fameux poème de Victor Hugo (que j'aime beaucoup):
Souvenir de la Nuit du 4
L'enfant avait reçu deux balles dans la tête. Le logis était propre, humble, paisible, honnête ; On voyait un rameau bénit sur un portrait. Une vieille grand-mère était là qui pleurait. Nous le déshabillions en silence. Sa bouche, Pâle, s'ouvrait ; la mort noyait son oeil farouche ; Ses bras pendants semblaient demander des appuis. Il avait dans sa poche une toupie en buis. On pouvait mettre un doigt dans les trous de ses plaies. Avez-vous vu saigner la mûre dans les haies ? Son crâne était ouvert comme un bois qui se fend. L'aïeule regarda déshabiller l'enfant, Disant : - comme il est blanc ! approchez donc la lampe. Dieu ! ses pauvres cheveux sont collés sur sa tempe ! - Et quand ce fut fini, le prit sur ses genoux. La nuit était lugubre ; on entendait des coups De fusil dans la rue où l'on en tuait d'autres. - Il faut ensevelir l'enfant, dirent les nôtres. Et l'on prit un drap blanc dans l'armoire en noyer. L'aïeule cependant l'approchait du foyer Comme pour réchauffer ses membres déjà roides. Hélas ! ce que la mort touche de ses mains froides Ne se réchauffe plus aux foyers d'ici-bas ! Elle pencha la tête et lui tira ses bas, Et dans ses vieilles mains prit les pieds du cadavre. - Est-ce que ce n'est pas une chose qui navre ! Cria-t-elle ; monsieur, il n'avait pas huit ans ! Ses maîtres, il allait en classe, étaient contents. Monsieur, quand il fallait que je fisse une lettre, C'est lui qui l'écrivait. Est-ce qu'on va se mettre A tuer les enfants maintenant ? Ah ! mon Dieu ! On est donc des brigands ! Je vous demande un peu, Il jouait ce matin, là, devant la fenêtre ! Dire qu'ils m'ont tué ce pauvre petit être ! Il passait dans la rue, ils ont tiré dessus. Monsieur, il était bon et doux comme un Jésus. Moi je suis vieille, il est tout simple que je parte ; Cela n'aurait rien fait à monsieur Bonaparte De me tuer au lieu de tuer mon enfant ! - Elle s'interrompit, les sanglots l'étouffant, Puis elle dit, et tous pleuraient près de l'aïeule : - Que vais-je devenir à présent toute seule ? Expliquez-moi cela, vous autres, aujourd'hui. Hélas ! je n'avais plus de sa mère que lui. Pourquoi l'a-t-on tué ? Je veux qu'on me l'explique. L'enfant n'a pas crié vive la République. -
Nous nous taisions, debout et graves, chapeau bas, Tremblant devant ce deuil qu'on ne console pas.
Vous ne compreniez point, mère, la politique. Monsieur Napoléon, c'est son nom authentique, Est pauvre, et même prince ; il aime les palais ; Il lui convient d'avoir des chevaux, des valets, De l'argent pour son jeu, sa table, son alcôve, Ses chasses ; par la même occasion, il sauve La famille, l'église et la société ; Il veut avoir Saint-Cloud, plein de roses l'été, Où viendront l'adorer les préfets et les maires ; C'est pour cela qu'il faut que les vieilles grand-mères, De leurs pauvres doigts gris que fait trembler le temps, Cousent dans le linceul des enfants de sept ans.
Et notre poème:
En toute humilité je me permet ainsi, De vous montrer, Monsieur, ma grande admiration. La force de votre art qu'on nomme poésie Porte a bout de ses bras l'espoir d'une nation.
Bravant même la loi, censure et interdit, La plume est votre outil, dénonçant cet empire, Le sien est le fusil, ôtant toutes ces vies: De pauvres innocents sont devenus des martyres.
A vous tous a présent je m'adresse céant. Levez-vous! Battez-vous pour votre liberté! Hugo nous a montré la voie toute tracée.
Ici s'achève enfin l'appel aux combattants, Nous ne sommes désormais plus ces jeunes faon, Dont on arrache les âmes des pures enfants. |
| | | Nasti Feu Follet
Nombre de messages : 41 Age : 29 Date d'inscription : 10/07/2011
| Sujet: Re: Mes sonnets Lun 11 Juil - 8:31 | |
| Je vais passer le débat pour m'intéresser plutôt a la poésie ^^
Déjà l'écriture en sonnet est géniale! (première fois que je vois ça en dehors d'un livre de Francais xD Mais il ne faut pas dissocier le fond de la forme... Et ce n'est pas le cas ici, c'est pourquoi ces poèmes sont vraiment bons (on voit une amélioration entre le premier et le dernier que tu as posté. Comment procèdes-tu pour écrire un Sonnet? (tu commences par choisir les rimes ou...?) | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Mes sonnets | |
| |
| | | | Mes sonnets | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|