Poésie du monde vue par Albert Einstein !

Bon voilà, histoire de ne pas flooder les topics existants, je continue ici le sujet qui –semble-t-il– fait plus que me passionner personnellement ! :p

J'ai dit Albert Einstein ! Pas l'Einstein dans son côté scientifique inabordable aux bac - 6, mais l'Einstein philosophe et amoureux de l'existence. Car ce génie incommensurable qui a révolutionné la science et dont est issu tant de nos techniques modernes, bien qu'ayant un fond solitaire et un peu taciturne, a eu des réflexions merveilleuses...

Ce qui est très beau, c'est que ces réflexions justement, lui sont venues en parallèle de ses découvertes scientifiques. Il ne faut pas oublier qu'Einstein a plongé très profondément dans la structure même de l'Univers, il l'a expliqué plus qu'aucun ne l'avait jamais fait, il a même enfin permis la première théorie scientifique expliquant la naissance de l'Univers.

En plongeant ainsi dans la science, il a raccordé avec elle ce qu'on croyait justement son contraire... La science et la métaphysique, la philosophie, le sens de l'existence.

Alors je vais arrêter de parler de lui, et le laisser parler maintenant, en espérant que ça lancera un beau débat ^^ Lora, Thama, j'espère que ça vous plaira !

Je cite à nouveau ce qu'on a dit :

L'imagination est plus importante que la connaissance

N'essayez pas de devenir un homme qui a du succès. Essayez de devenir un homme qui a de la valeur.

Le mental intuitif est un don sacré et le mental rationnel est un serviteur fidèle. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et a oublié le don.


Et je rajoute ceci :

Il n'y a que deux façons de vivre sa vie : l'une en faisant comme si rien n'était un miracle, l'autre en faisant comme si tout en était un.

Un être humain est une partie du tout que nous appelons "Univers"… Une partie limitée dans le temps et l'espace. Il fait l'expérience de lui-même, de ses pensées et de ses sentiments comme séparés du reste ? une sorte d'illusion d'optique de conscience.
Cette illusion est comme une prison pour nous, nous limitant à nos désirs personnels, et à n'avoir de l'affection que pour les quelques personnes qui nous sont les plus proches. Notre tâche doit être de nous libérer de cette prison en élargissant notre cercle de compassion, afin d'embrasser toutes les créatures vivantes, la totalité de la Nature et de sa beauté.

Je ne me lasse pas de contempler le mystère de l'éternité de la vie. Et j'ai l'intuition de la construction extraordinaire de l'être. Même si l'effort pour le comprendre reste disproportionné, je vois la Raison se manifester dans la vie.

Des idéaux ont suscité mes efforts et m'ont permis de vivre. Ils s'appellent le bien, le beau, le vrai. Si je ne me ressens pas en sympathie avec d'autres sensibilités semblables à la mienne, et si je ne m'obstine pas inlassablement à poursuivre cet idéal éternellement inaccessible en art et en science, la vie n'a aucun sens pour moi.

J'éprouve l'émotion la plus forte devant le mystère de la vie. Ce sentiment fonde le beau et le vrai, il suscite l'art et la science. Si quelqu'un ne connait pas cette sensation ou ne peut plus ressentir étonnement ou surprise, il est un mort vivant et ses yeux sont désormais aveugles. Auréolée de crainte, cette réalité secrète du mystère constitue aussi la religion. Des hommes reconnaissent alors quelque chose d'impénétrable à leur intelligence mais connaissent les manifestations de cet ordre suprême et de cette beauté inaltérable. Des hommes s'avouent limités dans leur esprit pour appréhender cette perfection. Et cette connaissance et cet aveu prennent le nom de religion. Ainsi, mais seulement ainsi, je suis profondément religieux, tout comme ces hommes.


Je ne peux m'empêcher de citer son avis sur l'armée (pour rappel, il aurait mille fois préféré brûler tout le travail de sa vie que de voir ses découvertes utilisées pour faire la bombe atomique...) :

La pire des institutions grégaires se prénomme l'armée. Je la hais. Si un homme peut éprouver quelque plaisir à défiler en rang au son d'une musique, je méprise cet homme. Il ne mérite pas un cerveau humain puisqu'une moelle épinière le satisfait. Nous devrions faire disparaître le plus rapidement possible ce cancer de la civilisation. Je hais violemment l’héroïsme sur ordre, la violence gratuite et le nationalisme débile. La guerre est la chose la plus méprisable. Je préférerais me laisser assassiner que de participer à cette ignominie.


Et enfin je termine avec cette réflexion sans doute un peu plus difficile à saisir, mais extrêmement profonde :

Je me refuse à croire en la liberté et en ce concept philosophique. Je ne suis pas libre, mais plutôt contraint par des pressions étrangères à moi ou tantôt par des convictions intimes. Jeune, j'ai été frappé par la maxime de Schopenhauer : l'homme peut certes faire ce qu'il veut mais il ne peut pas vouloir ce qu'il veut; et, aujourd'hui face à ce terrifiant spectacle des injustices humaines, cette morale m'apaise et m'éduque. J'apprends à tolérer ce qui me fait souffrir. Je supporte alors mieux mon sentiment de responsabilité. Je n'en suis plus écrasé et je cesse de me prendre moi ou les autres au sérieux. Alors, je vois le monde avec humour.


Voilà ! Einstein était mon maître à penser quand j'étais ado/jeune adulte, et les réflexions de cet homme extraordinaire m'ont énormément aidé à ces périodes de questionnement et d'ouverture sur l'existence... Je trouve qu'on le connaît trop pour son génie scientifique et trop peu pour la sagesse qu'il a su exprimer de son existence.

J'aime particulièrement celle sur la religion, comme une expression de ce que je comprenais au fond de moi mais sur quoi je ne savais placer les mots justes.
C'est surement là que réside l'intérêt des citations et aussi ce qui fait que je les découvre toujours avec le même plaisir. Tantôt elles résument et précisent notre pensée, tantôt elles élargissent notre champ de réflexion vers... d'autres horizons.

Il faudra que je pense à chercher celles qui m'ont le plus marqué dans ce que j'ai lu, bien moins prestigieux qu'Einstein mais non dénué d'intérêt, comme toute lecture pour peu que l'on se donne la peine de le chercher...

Je n'avais pas prévu de dire tout ça, je voulais me contenter de dire que j'aimais bien la citation sur la religion ^^ Il faut croire que c'est plus fort que moi ^^'

Ah ben tant mieux tiens ! Comme ça je ne suis pas tout seul à ce que ça soit plus fort que moi Et puis surtout c'est la clef d'un bel échange que d'aller un peu plus loin !

En effet on pourra élargir sur d'autres horizons, qu'ils aient ou non rapport avec Einstein pourvu que ça rende cet échange vivant et constructif.

C'est exactement ce que je disais à l'époque, quand j'avais dans les 17 ans... Ces textes mettaient en forme des ressentis qui étaient si puissants à l'intérieur de moi, mais que je ne trouvais nul part et certainement pas à l'école. Par dessus tout, ces réflexions étaient écrites par une référence universellement reconnue... Dire qu'on pense comme Albert Einstein, ça met du baume au coeur, parce que personne ne peut se moquer de lui. Par extension on se sent moins isolé d'avoir de telles pensées !

En fait j'avais deux héros d'adolescence, ils le sont toujours d'une certaine manière d'ailleurs, qui se complétaient remarquablement. Albert Einstein et Hubert Reeves... On pourrait citer Reeves d'ailleurs ^^

Spoiler:

magnifique il n'y a rien à dire. les vrais philosophes ce sont eux.

ce n'est pas vraiment de mon adolescence , mon hero. Mais plutôt de mon enfance. Lui et ses collègue ont crée des chef-d’œuvres qui rependent les plus belles douceurs et les plus beaux espoirs.


Il est mort et son art aussi , mais je rêve d'un jour, dans ma vie , donner ce qu'il a donné à des milliers d'enfants sans qu'ils s'en rendent compte : Walt Disney [u]



je respecte aussi énormément les talents de réalisateurs de clint eastood.

Je n'ai personnellement jamais eu de grandes connaissances en matière de philosophes, de littérature, etc... J'ai toujours choisi mes lectures dans le genre qui me plaisait le plus : le fantastique. Bon, à vue de nez, ce n'est pas là que l'on trouve les réflexions les plus profondes ^^ mais je défends et défendrai toujours ce genre qui m'a beaucoup apporté...
Je citerai donc mon dieu : Pierre Bottero, peu connu même si sa mort a boosté les ventes de ses bouquins, si j'ose dire, mais qui réuni les avantages d'être français (^^) et de croire que la littérature dite "jeunesse" est loin d'être un genre de seconde zone et peut se montrer très mature... Tout ça pour dire que ses livres m'ont marquée et que dès que j'aurai le temps je piocherai quelques citations sympathiques...

Aah oui ce ne serait pas une mauvaise idée ! ^^

Moi pour ma part je piocherais volontiers dans le Seigneur des Anneaux qui est rempli d'un inextinguible espoir... par exemple : Le monde est en vérité empli de périls, et il y a en lui maints lieux sombres ; mais il y en a encore beaucoup de beaux, et quoique dans tous les pays l'amour se mêle maintenant d'affliction, il n'en devient peut-être que plus grand...

je trouvais en général que le fantastique etait un genre très enfantins. Créer sur des petits scénario peu recherché du bon et méchant.

Cependant certains sont extrêmement bien réalisé et le rendu final est un chef d'oeuvre. ( tolkien, loevenbruck ...) donc finalement je suis assez mitigé sur ce genre de livres lol. ( pour ma part je préfère le réalisme et je n'ai pas trouvé beaucoup de fantastique qui avait une économie, des légende et pleins d'autres détail sur l'histoire parallèlement à l'histoire )

je ne connais pas pierre bottero, mais ce n'est qu'une question de temps
quel livre de cet auteur me conseil tu lorainef ?

Belle citation... Je me permets de te demander d'où elle est extrait, j'ai lu les livres mais je n'avais pas remarqué cette belle phrase.

Bon, j'ai parcouru en diagonale les deux premiers tomes du Pacte des Marchombres... Je vous offre ce que j'ai retenu. (pour reprendre tes mots Vilya, il y a également un grand espoir imprégnant ces romans et je pense que c'est pour cela que je les aime tant)
Ces citations sont simples et peut être peu profondes mais c'est cela qui me touche et qui reflète ce qui est présent tout au long des livres : une... je ne sais pas quels mots utiliser, j'emploierai donc une métaphore... un souffle, qui parait nous effleurer légèrement mais dont le souvenir reste gravé, en nous. Pas très clair...

"A qui la nuit fait-elle peur ?
- A ceux qui attendent le jour pour voir"

"Que fais tu devant une rivière que tu ne peux pas traverser ?
- Je la traverse."

"L'ours et l'homme se disputent un territoire? Qui a raison ?
- Le chat qui les observent."


"Pourquoi les nuages vont dans un sens et nous dans l'autre ?
[...] - Il y a deux réponses à ta question. Comme à toutes les questions, tu le sais bien. Laquelle veux-tu entendre ?
- Les deux.
- Laquelle en premier alors ?
- Celle du savant.
- Nous allons vers le nord parce que nous cherchons une terre où nous établir. Un endroit où construire une belle maison, élever des coureurs et cultiver des racines de niam [...] Les nuages, eux, n'ont pas le choix. Ils vont vers le sud parce que le vent les pousse et, comme ils sont très légers, ils sont incapables de lui résister.
- Et la réponse du poète ?
- Les hommes sont comme les nuages. Ils sont chassés en avant par un vent mystérieux et invisible face auquel ils sont impuissants. Ils croient maîtriser leur route et se moquent de la faiblesse des nuages, mais leur vent à eux est mille fois plus fort que celui qui souffle là-haut.
[...] - Cette fois, je préfère la réponse du savant.
- Pourquoi ? [...]
- J'aime pas qu'on me pousse en cachette."


"Nillem tire mieux à l'arc que moi. Si je me fixe comme but de devenir plus forte que lui, j'y parviendrai peut-être, mais qu'adviendra-t-il ensuite ? Quel rival chercherai-je à dépasser lorsque je serai la plus grande archère au monde ?
- Devenir la meilleure au monde ne te semble pas un objectif suffisant ? s'étonna Nillem.
- Non, parce qu'il est accessible et marque donc une fin, alors que la voie des marchombres est infinie. Si, en revanche, je cherche à devenir meilleure que moi-même, je ne m'arrêterai jamais."


"Nous reverrons-nous ?
- Il y a deux réponses à cette question, comme à toutes les questions. Celle du poète et celle du savant. Laquelle désires-tu entendre ?
- Je...je ne sais pas... celle du poète ?
- L'absence n'est qu'une illusion que le corps impose à l'esprit.
- Euh... C'est tout ?
- Oui.
- Et si j'avais opté pour la réponse du savant ?
- Elle est plus courte, admit Ellana, mais pas forcément plus vraie.
- Peut importe, rétorqua Aoro. Offrez-la moi. Nous reverrons-nous ?
- Peut-être."


"Tu es libre, Ellana, et cela crée comme une lumière autour de toi. Les hommes ne s'y trompent pas et cherchent à te capturer pour s'approprier cette lumière. Parce qu'ils croient, à tord, qu'elle les éclairera, parce qu'ils sont incapables de la trouver en eux et ne supportent pas l'idée de vivre dans l'ombre, parce que le réflexe de celui qui est cloué au sol a toujours été de tuer celui qui sait voler."


... Cela suffira pour le moment, il me semble ^^

Désolée pour le double post mais nos messages ont été posté en même temps ^^'

Je te conseille, sans hésitation, la trilogie du Pacte des Marchombres, la trilogie qui m'a le plus marqué et qui est la plus empreinte de poésie et d'espoir à mes yeux... Seulement, le troisième tome nécessite d'avoir lu les autres séries (trilogies d'Ewilan et des Mondes d'Ewilan) mais les romans pouvant se lire séparément, ça ne pose pas de problème pour lire les deux premiers ^^

Si tu as l'occasion de le lire, je ne peux que le recommander, ça ne plaira, certainement, pas à tous le monde, "les goûts et les couleurs etc..." mais pour moi c'est vraiment, disons, dans mon top 5.

Ok merci pour les infos !

Pour te répondre, c'est Haldir qui le dit tandis qu'il discute avec les Hobbits en Lothlorien, avant de les amener à Galadriel

Tu sais que tu risques d'avoir soudoyé deux acolytes de plus pour ces deux tomes du pacte des marchombre ? Du fantastique avec de la réflexion et une énergie d'espoir, c'est tout à fait ce qu'il me faut ^^

Sinon dans le même genre j'avais bien accroché avec Terremer. Beaucoup de réflexions remarquable sur la réalité, le destin, la magie, le sens... Très riche aussi. Du genre :

A cet instant précis il comprit ce chant, il comprit le langage de l'eau qui tombait dans le bassin de la fontaine, la forme des nuages, le début et la fin du vent qui faisait bruire les feuilles : il eut l'impression de n'être lui-même qu'un mot dans la bouche du soleil...

Que de belles citations J’appuie l'avis de Lorainef le pacte des marchombres est une bonne série. A lire perché dans un arbre un beau jour d'été.
Pour ma part, n'étant pas une très grande littéraire et ayant souvent du mal à tout comprendre quand les phrases sont longues et bien tournées, j'aime me tourner vers le mangas qui simplifie grandement la chose car l'on trouve des choses - presque- philosophique dedans.

Je prendrais pour appuis les mangas de la mangaka Sahara Mizu (Juste le trait en dit long sur la sensibilité)
Particulièrement " My girl" manga très doux, parfois nostalgique, traitant de sujets du quotidien avec beaucoup de justesse.

"Un bus passe" (qui va bientot sortir dans nos librairies)
http://www.anime-story.com/bushashiru/Chapitre-05/3 ( un des meilleurs chapitres)

et " our happy hours" qui est un assez beau ode à la vie alors que le cadre est assez désespéré. ( une dépressive qui rencontrent tout les jeudis un condamné à mort il y a plus joyeux) Les personnages sont "vrais" sans mièvrerie et vraiment touchant. Le pathétique n'est pas trop présent. à lire en dehors d'une période où le moral est bas mais surtout à lire!

Les films de Eastwood sont beaux, surtout grand Torino.

Excusez moi je dérive, Vilya tu n'aurais pas du m'inviter >>'

Rhô si tu aurais manqué toi :-) Entre toi, Thama et Loraïnef, je suis sûr qu'on pourrait écrire un livre sur le sens de la vie et tout ça :p

Ah, une citation d'Albert Einstein que j'aimais tellement que je l'avais accroché à côté de mon lit quand j'étais ado, pour la voir tous les jours : C'est le droit de chaque homme d'écouter sa conscience, et son devoir, d'agir selon ce qu'elle lui dit.
Même si aujourd'hui j'ai plutôt tendance à la traduire comme ceci : C'est le droit de chaque homme de suivre ses rêves et son coeur, et son devoir, d'agir selon ce qu'ils lui disent

c'est tout de même impressionnant de voir comment une petite phrase ... peut avoir un sens si profond.

"Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder."

Oscar Wilde ( je l'aime beaucoup celle la... mais elle ne m'aide pas vraiment quand je me trouve devant le pot de nutella...)



"Ce dessin m'a pris cinq minutes, mais j'ai mis soixante ans pour y arriver." Auguste Renoir ( pour nous autres, artistes )

" j'ai mis toute ma vie à savoir dessiner comme un enfant." Pable picasso


"On ne peut pas vivre mal, c'est une contradiction " Eugène Ionesco


"celui qui ne connait pas l'histoire est condamné à la revivre" Karl Marx

C'est la magie de la sagesse

Le bonheur te garde gentil(le).
Les épreuves te gardent fort(e).
Les chagrins te gardent humain(e).
Les échecs te gardent humble.
Mais seul l'espoir te fait avancer.