voici quelques petits poémes, anciens et datant la majorité du temps de mes années collège, des poèmes d'"adolescent mal dans leur peau" mais car il y a quelques trucs pas trop mauvais, soyons fous et postons les!
Hiver,
Glacial dans la chair,
Brûlant prés du feu,
Blancheur d'ivoire,
Sur nos terres de désespoir.
Ombre chinoise,
D'un oiseau en cage,
Derrière tes barreaux,
Tu est mon alter ego.
Mon cœur est une bougie sans flamme:
Il n'a pas d'âme.
année 2007/08
La vie est un théâtre,
Où la représentation est éternelle.
Ses comédiens changent de costumes,
Sans que personne ne les voit.
Habiles magiciens,
Aux yeux de la foule;
Tristes marionnettistes,
Aux mains et à la langue agiles.
Société corrompue,
Où l'on vit caché,
Derrière son prochain,
Derrière son humanité.
L'homme se croit supérieur,
Car il sait penser;
Tourner de belles phrases,
Que personne ne comprend.
Mais l'homme est égoïste;
Tel narcisse,
Il ne voit que son reflet,
Dans l'eau tourmenté.
Dors, dors,
dors à jamais,
Princesse délaissée
Ton prince est mort,
Lui qui t'aimait si fort.
Depuis des années,
Son cadavre git à coté,
Ton bouquet est noirci,
Abandonne la vie.
Les murs tombent en lambeaux,
Les violons sonnent faux,
Dors, dors,
Dors à jamais,
Princesse délaissée,
Ton glas a sonné.
(année 2008/09)
C'est en voyant tes yeux verts, ton du printemps naissant,
Que me viennent les vers, bel amour languissant,
C'est en touchant ton corps, frêle chaleur fruitée,
Qu'est né mon plus grand tord qui est celui d'aimer.
C'est en sentant ton parfum aux odeurs de blés,
Que je sais que la fin va bientôt arriver.
C'est entendant tes cris et le bruit des feuilles,
Que j'ai enfin compris que l'heure était au deuil.
C'est goûtant à ta mort et aux crocs de l'hiver,
Que je su que tu n'étais pas d'or, mais seulement de chair.
Crépuscule
Voici bientôt un an que ta stèle est levée,
Que je garde cet enfant qui au glas t'a menée.
Il n'y a plus d'œillets, de belles roses carmins,
Seules quelques fleurs fanées, chrysanthèmes sans teint.
Que le gèle à détruits comme toi il y a peu,
Mais tout n'est pas meurtri, sent la douceur du Feu.
N'est ce pas une preuve que rien ne cessera,
Sur cette Terre veuve tant que la Vie serra.
Renaissance
deux poémes assez lourds dans la forme mais que j'aime beaucoup dans le fond (je n'avais jamais écrit un truc aussi réfléchi 8D). écris pour un devoir de français.
Peut-être que ceci est une éternelle chimère,
Mais à quoi sert il de vivre,
Si nous ne pouvons rêver?
petite série de citations sur l'Homme:
L'homme qui croyait que le bonheur naissait de lui même,
N'était qu'un aveugle, à la recherche de ses yeux.
« Homme ».
Sur le grand mur de l'incompréhension, j'écris ton nom.
L'ingénu à qui tout plait, est le plus détesté des hommes
Roi de pic, pourquoi joues tu avec le cœur de ta reine opposée?
Je ne sais pourquoi,
les chevilles de mon âme,
Ne font que résonner le blâme,
Tristes cordes malmenées,
Jouant si bien le Kyrie.
ce petit texte n'est absolument pas logique mais à dire vrai, j'aime beaucoup l'ensemble^^" métaphore avec le violon.
(année 2009/10)
et bien voila, c'est tout =)